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L'info marché du jour Malgré une demande soutenue, le coronavirus prend le pas sur les fondamentaux

Au 24 février, les exportations françaises de blé tendre s'élèvent à 6 541 117 tonnes d'après la Commission européenne.

La demande internationale pour le blé continue d'être dynamique, avec des importateurs toujours bien actifs, tandis que les conditions de cultures européennes restent préoccupantes. Malgré ces éléments porteurs, le coronavirus plombe les cours.

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Depuis plusieurs semaines maintenant, la demande internationale continue d’être soutenue pour le blé. Durant la séance de mardi, de nouveaux achats ont été réalisés, avec notamment la Tunisie qui a contractualisé 125 kt de blé pour exécution 15 mars - 25 mai à un prix de 233,84 $/t C&F. Ce prix reflète du 212 - 213 $/t Fob Ukraine, qui était l’origine la plus compétitive lors de cet appel d’offres. La Jordanie a de son côté acheté 60 kt de blé à 221,25 $/t C&F.

Malgré des importateurs qui restent actifs et des fondamentaux porteurs, avec notamment des inquiétudes de production européenne sur la prochaine campagne, les cours du blé restaient encore coincés dans le rouge mardi. La propagation rapide du coronavirus hors des frontières chinoises, notamment en Italie, en Corée du Sud ainsi qu’au Moyen-Orient, fait monter la peur chez bon nombre d'investisseurs, qui redoutent une aggravation de la situation. Le virus entraîne un ralentissement notable de l’économie et des échanges internationaux. Par ailleurs, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle désormais d'un risque de pandémie. 

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